Les vêtements vintage sont-ils devenus trop chers ?
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Et si on posait vraiment la question du prix ?
« Avant, c’était moins cher… »
C’est une remarque qu’on entend de plus en plus souvent :
« Le vintage, c’était cool quand c’était abordable. Maintenant, ça coûte presque aussi cher qu’un vêtement neuf ! »
C’est vrai : les prix ont changé. Mais est-ce que cela veut dire que le vintage est devenu "trop cher" ? Pour comprendre, il faut voir ce qu’il y a vraiment derrière un vêtement vintage.
1. Ce que tu paies (et ce que tu ne vois pas)
Un vêtement vintage vendu en boutique n’est pas juste "un vieux truc qu’on a trouvé dans une cave".
Voici tout ce qu’il y a derrière :
- Recherche & sourcing : fouilles, vide-greniers, lot de stock dormant…
- Tri & nettoyage : parfois des heures pour identifier, laver, détacher, réparer.
- Restauration : recoudre, ajuster, repasser, remettre à neuf une pièce parfois oubliée depuis 30 ans.
- Sélection : style, coupe, matière, tendance. On ne vend pas "tout" ce qu’on trouve.
- Présentation & mise en valeur : shooting, retouche, mise en ligne, description, mesures précises, envois…
Et en boutique physique ? Il y a aussi le loyer, les charges, le temps passé avec chaque client.e…
👉 Bref, chaque vêtement vintage vendu a été transformé avec soin pour devenir désirable et portable aujourd’hui. Ce n’est pas du déstockage : c’est un vrai métier.
2. Un vêtement vintage, c’est aussi une autre qualité
Quand tu achètes vintage, tu paies une qualité souvent bien supérieure à celle du neuf d’aujourd’hui.
- Tissus durables (laine vierge, coton épais, soie naturelle)
- Finitions solides (boutons cousus main, doublures intérieures, belles coupes)
- Une pièce unique, déjà éprouvée par le temps
🔥 Résultat : un blazer des années 80 bien coupé peut durer encore 20 ans. Combien de temps dure une veste à 29.90 CHF de fast fashion ?
3. Le vrai prix de l’éthique
Acheter vintage, ce n’est pas "acheter vieux", c’est acheter différemment.
C’est dire non au gaspillage, non à la surproduction, non aux conditions de travail inhumaines.
Et oui, l’éthique a un prix.
Mais ce prix est souvent moins élevé que le coût réel de la mode jetable (environnemental, social, émotionnel).
4. Comparons pour de vrai
| Produit | Prix | Durée de vie estimée | Impact |
|---|---|---|---|
| Jean fast fashion | 39 CHF | 1 an | Négatif (matières, production, jetable) |
| Jean vintage Levi’s 501 | 59 CHF | 10+ ans | Positif (réutilisé, solide, déjà amorti) |
👉 Est-ce vraiment plus cher… ou est-ce simplement plus juste ?
Conclusion : cher ou précieux ?
Les vêtements vintage ne sont pas "chers" par caprice. Ils ont une histoire, une valeur, une transformation.
Ce que tu achètes, c’est plus qu’un prix : c’est une démarche, une pièce unique, un choix conscient.
Chez Mes Épaulettes, chaque vêtement est sélectionné, remis en état, et valorisé pour que tu puisses porter de l’exceptionnel au quotidien, pas du déguisement, pas du démodé : du vrai, du fort, du durable.
